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J'ai une idée, mais je n'ai pas les épaules 😵‍💫


La peur de ne pas être à la hauteur. Bien sympa celle-là aussi. Je suis moi-même personnellement concernée en ce moment, en plein lancement de mon offre de coaching : peur de ne pas être assez utile, pas assez intelligente, pas assez douée, etc…

La peur de ne pas avoir les épaules revient à se dire qu’on n’y arrivera pas, ou que si on y arrive ce sera uniquement dû à la chance ou au hasard.


Alors, cette peur là, c’est l’étape juste avant le Syndrome de l’imposteur. Le syndrome de l’imposteur c’est vraiment de ne pas se rendre compte de ses capacités et de sa valeur. Là on est au step d’avant, c’est de ne pas s’autoriser à ESSAYER par peur de se PLANTER.


Je ne vais pas partir dans l’explication psychologique derrière la peur de ne pas avoir les épaules, déjà parce que je ne suis pas psychologue, et puis surtout parce que les sources sont nombreuses : enfance, mauvaise expérience, influence des proches, de la société, etc… On va plutôt faire le focus sur comment cette peur s’exprime et, surtout, regarder comment s’en débarrasser.


Cette bonne petite peur de ne pas être à la hauteur est gérée par notre cerveau, qui n’a que très peu évolué depuis la préhistoire, comme un risque pour notre vie. Le cerveau analyse l’échec comme un risque de MORT 💀 !


👉 Ce qui est hyper intéressant avec cette peur, c'est qu'elle est plutôt inexistante chez les enfants, et se développe généralement durant l’adolescence.



LE POUVOIR DU JEU, DE DEBORAH FRANCES WHITE


J’ai vécu une expérience lors d’une conférence avec la génialissime Deborah Frances White, que tu peux découvrir ici (spoiler alert, c'est en anglais).

Deborah commence sa conférence par demander un volontaire pour monter sur scène pour une expérience. Nous étions 1500 personnes dans la salle, de la même entreprise, même si on venait de plein de pays différents.


A ton avis qu’est-ce qui s’est passé ?


Et bien après un long silence à regarder nos pieds dans les premiers rangs certains ont commencé à balancer l’un de leurs collègues en disant “Tom veut le faire” et toute la salle, trop contente d’avoir trouvé un bouc émissaire, commence à applaudir en criant "Tom ! Tom ! Tom ! Tom !"


Pourquoi ? Comme dit au-dessus, parce qu'aller vers l’inconnu nous a déclenché une anxiété viscérale générale.


Ensuite elle nous a demandé d’imaginer la même scène mais en imaginant que nous sommes tous des enfants de 7 ans. Et évidemment, tout le monde lève la main.


Pourquoi ça ? Et bien parce que les enfants sont motivés par les expériences, ils sont drivés par la quantité et non la quantité ! Quand on est enfant, tout ce qui est nouveau, à tester, est super excitant et fun ! Et, en grandissant, nous devenons conditionnés par la sécurité, par ne pas prendre de risque. Si nous ne sommes pas sûrs de réussir, nous préférons ne même pas essayer.


Et avec la peur de ne pas réussir, bien que le sentiment soit réel, la peur est imaginaire, puisque rien n’est encore arrivé.

Donc, pour faire revivre l’excitation de l’enfant qui est en nous, il nous faut réapprendre à être à l’aise avec l’inconnu, plutôt que d’en être terrifié. Comment faire ?


COMMENT SE DEBARASSER DE LA PEUR D'ECHOUER ?


  1. Regarde ta peur dans le retro

Souviens-toi d’une action que tu as accomplie dans le passé et qui te faisait flipper de ouf. Par exemple, ton 1er voyage solo, ta première présentation en public, ton saut en parachute, etc… 

Quand tu repenses à cette expérience maintenant :

  • Est-ce que c’est aussi flippant ?

  • Est-ce que tu ressens le même niveau de peur ?

  • Ou est-ce que ce qui te reste c’est la satisfaction d’avoir accompli ton action malgré tout ?


Garde cela en tête : peu importe à quel point ton prochain saut est terrifiant, il te paraitra tout petit quand tu y repenseras plus tard.


  1. Tourner la peur en action

Prends de quoi noter, on va retourner cette peur en deux coups de cuillère à pot.

  • Déjà, note de quoi as-tu vraiment peur ?

  • Est-ce une peur réelle ou une histoire dont tu te convaincs ? comment le sais-tu ?

  • Accepter cette peur et ne rien faire, qu’est-ce que ça te coûte ?

  • Quelles sont les petites actions que tu peux faire aujourd’hui pour aider à passer outre cette peur ?


  1. Booste ton mental

  • Auto-évalue toi : fais le point sur tes qualifications, compétences, historique, succès, éducation.

  • Rends toi compte de ce que tu amènes sur la table.

  • Demande de l’aide : coach, mentor, conseiller. 

  • Entoure toi de bonnes ondes : quelles séries regardes-tu ? a qui demandes-tu l’avis ?


C’est important d’entourer son esprit de choses qui te tirent vers le haut et non vers le bas. Lire que des trucs négatifs ou demander son avis à ta pote Karen qui n’a jamais rien fait de sa vie, c’est comme regarder doctissimo quand tu as un rhume, ça t’entraine dans un gouffre de stress, jusqu’à ce que mort s’en suive. 


EN CONCLUSION :


La peur de ne pas réussir, de ne pas avoir les épaules, est une peur naturelle que l’on développe en grandissant, nourrie par notre éducation, notre entourage, la société.


Pour s’en défaire, il faut :

  1. Regarder ta peur dans le retroviseur, en te rappelant de moments similaires que tu as déjà vécu,

  2. Tourner la peur en action : que peux-tu faire aujourd’hui pour avancer dans ton objectif, qui te permettra de passer au concret et de sortir de ta tête ?

  3. Booster ton mental, en entourant de personnes qui te tirent vers le haut, qui t’inspirent et te motivent !

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